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Sécurisation des berges de l’île Guin d’Aného:18.000 plants de mangrove

Le projet WACA ResIP Togo, vient de procéder au lancement du sous-projet communautaire. 

Le projet WACA ResIP Togo, entité de la plateforme fédératrice qui assiste les pays d’Afrique de l’Ouest dans la gestion durable de leurs zones côtières et dans le renforcement de leur résilience socio-économique face aux effets du changement climatique, en leur facilitant l’accès à une expertise technique et à des ressources financières à travers des projets, vient de procéder au lancement du sous-projet communautaire de sécurisation des berges de l’île Guin dans la ville d’Aného (environ 50 km à l’Est de la capitale Lomé).

Ce sous projet fait partie de la sous-composante 3.2 du projet, relative à l’adaptation au climat social et projets de développement communautaire qui finance les investissements pour des solutions de développement communautaire telles que le développement des communautés résilientes aux changements climatiques, les petits travaux tels que la réhabilitation de petites infrastructures publiques endommagées par les inondations ou l’érosion, le curage des canaux naturels, le curage et l’amélioration de la performance des canaux de drainage, le désensablage et le reboisement des zones vulnérables sujettes aux inondations fluviale et/ou marine), les pratiques de gestion durable des terres, des forêts et de l’eau dans les bassins versants et les zones à haute valeur écosystémique.

Spécifiquement il est question de la restauration des berges et l’adoption de pratiques durables de gestion des terres (GDT) et de conservation/restauration des mangroves sont initiés. Il s’agit des activités de reboisement des palétuviers et la gestion communautaire de 500 ha (incluant zones de mise en défend) au niveau du chenal de Gbaga, du lac Boko et lac Togo dans la région maritime et autres sites propices au développement des palétuviers et espèces associées.

Pour la localité d’Aného, il s’agit de la restauration de mangrove sur  l’île  Guin de la commune Lacs 1, de récréer le couvert végétal originel de la localité, dégradé au fil des années passées et de limiter l’érosion des côtes. «Le but final est de donner un certain attrait à l’île pour créer un environnement générateur de revenu pour les jeunes, femmes et hommes de la ville d’Aného et favoriser le tourisme », a fait savoir Adou Rahim Alimi, le coordonnateur de WACA ResIP Togo.

Dans les détails, Il est prévu la création d’une ceinture de 6m avec 18.000 plants de palétuvier autour de l’île avec un plan de schéma de 3X2 et 4000 plants en arrière de mangrove.

Il est prévu aussi le reboisement de 9.500 plants dans les zones dégradées. Des dispositions sont prises pour le suivi de ce projet.

En période de sécheresse, il y a la création des pare-feu autour des plants et des personnes ont été engagées pour la surveillance et entretien des plants. La protection de l’ile est envisagée avec la construction de deux miradors avec des jumelles nocturnes et la construction d’un espace aéré sur l’ile pour des activités culturelles et festives en lien avec des activités génératrices de revenu et le tourisme.

«Un travail de sensibilisation est fait en collaboration avec les chefs quartier, le CDQ fait que la population devienne, elle-même, la gardienne de ce projet», a dit Alexis Aquéréburu, maire de la commune Lacs 1.

Il s’est dit heureux du choix de sa localité par les initiateurs du projet, surtout le gouvernement et la Banque mondiale qui financent le projet.

«C’est un projet de vie, mais à la fois, un projet de bonheur. C’est une espérance de réconciliation entre les gens de la mer (population d’Aného) et la mer elle-même qui est devenue leur ennemi.

Un jour de soleil en ce sens qu’il permet d’avoir de l’espérance. Les jours ne sont plus très loin ou la cote sera consolidé et que les plages seront plus belles et donner satisfaction aux populations et visiteurs», a-t-il fait observer.

Pour les femmes de la localité, la restauration de la mangrove est une aubaine car sa disparition de la mangrove a causé beaucoup de problème pour la population de la localité. Une place importante leur est réservée dans l’exécution de ce projet dont elles en prennent soin comme la prunelle de leurs yeux, avoue le maire.

«Nous sommes maintenant organisées en coopérative pour prendre soin des sites protégés qui nous permettent tirer maintenant d’énorme bénéfices », a indiqué dame Dravie Anryon., résidente de la localité.

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